Carmen a récemment animé une activité pour enfant au « Grain de sel » à Séné.Elle a fait réaliser les maquettes par des enfants : quelques images probantes.
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Jean François a créé plusieurs planches les unes à colorier et les autres déjà en couleurs en se référant aux archives. |
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Un sinagot de 1905 (comme le Jean et Jeanne) avec la maison de pêcheus. |
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Un sinagot plus récent (environ 1930). |
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Historique des maquettes en carton (extrait de Wikipédia)
Il semble que l’un des premiers modèles connu soit un crucifix allemand du XVIe siècle Mais ce type de construction a connu une très forte extension à la fin du XIXe siècle sous forme de lithographies diffusées par des imprimeurs/éditeurs européens et en particulier allemands. En France, ce sont des éditeurs d’images populaires comme Jean Frédéric Wentzel, imprimeur à Wissembourg et Charles Nicolas Pellerin, imprimeur à Épinal, qui lancèrent vers 1850 ce type de jouets. L’Imagerie d’Épinal publia ainsi plusieurs collections de modèles à découper dont « Le Petit Architecte », les « Grandes Constructions » sur des formats 39 x 49 cm, les « Moyennes Constructions » et les « Petites Constructions ». De 1880 à 1908, ce sont ainsi plusieurs centaines de modèles qui furent édités avec pour sujets l’architecture (collection de l’Exposition Universelle de 1900), les costumes (« Personnages à l’aspect complet »), des véhicules divers, navires et avions. Parallèlement, les théâtres de papier, considérés comme le « théâtre chez soi » et qui sont presque toujours des constructions en carton, connurent également un large succès dans toute l’Europe. Ce mode d’expression et de construction se développa et perdura un peu partout dans le monde jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. De l’Europe au Japon en passant par les États-Unis et le Canada, les éditeurs furent assez nombreux avec des modèles de qualités diverses. Certains modèles pour enfants étaient des jouets économiques sans prétention de modélisme alors que d’autres, très complets et complexes à monter étaient de véritables maquettes. Dans cette catégorie on peut placer les maquettes Ingenia en France, les maquettes JF.Schreiber en Allemagne. Pendant la Seconde Guerre et dans les années qui suivirent, compte tenu du manque de moyens et de matières premières, la maquette en carton fut un loisir très prisé. Une collection remarquable est celle des Micromodels éditée au Royaume-Uni dès 1941, dont chaque modèle était imprimé sur quelques petites cartes de 13 x 9 cm et qui une fois construit tenait dans une boîte de cigares ! La collection ne comportait pas moins de 120 modèles avec des sujets classiques (architecture, avions, trains, autos, navires). L’apparition de la maquette en plastique dans les années 1950, plus facile à monter, et souvent plus fidèle, mit un terme au développement de la maquette en carton dans la plupart des pays, dont la France. Néanmoins, elle perdura dans certains pays :
Dans d’autres pays comme la France, l’Italie, l’Espagne quelques éditeurs ont subsisté, d’autres ont disparu. Généralement, ceux qui sont restés sont spécialisés sur un type de sujet comme l’architecture (Domus en Italie, Merino en Espagne, L’Instant Durable en France). L’informatique graphique développée sur ordinateur personnel et Internet sont en train de totalement bouleverser ce loisir. En effet, un modèle à construire n’est rien d’autre qu’un ensemble de pages à imprimer sur papier fort ou carton : il se résume à un fichier que l’on peut stocker, transmettre sans difficulté et imprimer autant de fois qu’il est nécessaire. Pour la maquette classique, le coût de réalisation du modèle prêt à imprimer, l’impression elle-même en couleurs sur un papier adapté, le stockage et le transport de planches de grandes dimensions étaient loin d’être faciles et donc coûteux. Au contraire, la conception, l’impression et le stockage d’une planche de maquette à l’aide d’un logiciel graphique adapté ne présente plus aucune de ces difficultés. |