Remplacement du mât de misaine sur Joli Vent.

Image inhabituelle que ce Sinagot remontant la rivière de Vannes, doté d’un seul mât

 

Mais alors qu’il s’approche du ponton on s’aperçoit que le deuxième mât est bien là, reposant sur le bi et le banc.
 
La raison à cela ?  La nécessité de la pose d’un nouveau mât de misaine qui va être effectuée grâce à la grue du chantier Caudard de Vannes.
 
Gérard Lucas, président des Amis du Sinagot nous présente un résumé de la situation.
 
« Nous avons dû enlever l’ancien mât de misaine qui montrait des faiblesses, à savoir des failles horizontales au niveau de l’étambrai, et donc retailler un nouveau mât de 9,93 m dans un ancien mât de taillevent. 
Le problème constaté était purement mécanique : juste au-dessus de l’étambrai se trouve le point le plus faible où se fait en permanence la flexion du mât (après le point fixe)  donc quand le bateau est bien chargé, à force de plier, au bout d’un certain nombre d’années,  les fibres de bois se relâchent. On va vérifier jusqu’à quelle profondeur les fibres étaient cassées mais on a déjà pu constater quelques fatigues en tête de mât également.
Le mât avait une dizaine d’années, mais Joli Vent étant plus lourd et plus toilé que les deux autres sinagots (les autres bateaux font 4 tonnes de moins et ont 20 m2 de surface de voile en moins) les transmissions d’effort appuient nettement plus sur celui-ci. 
Nous avons ce matin vendredi 21 juin pu remâter Joli Vent grâce au chantier Caudard qui a bien voulu nous prendre entre 2 grutages ce qui, dans l’urgence, nous a bien aidés afin que le bateau puisse assurer son programme de navigation en toute sécurité, notamment sortir en haute mer pour sa participation à la fête des Vieilles Coques de Concarneau mi-juillet.  
 
Au total trois jours de travail intensif ont été nécessaires à une équipe d’environ 6 personnes menée par Jean-Marie Debailleux pour retailler le mât puis trois jours pour mettre les antennes, le gréement, lasurer, protéger le bois par des saturateurs. Aujourd’hui on arrive à terme : une demie-journée devrait nous suffire pour poser et bien caler le mât, le gréement et enfin re-hisser pour voir si tout va bien … ».
 

Accostage au ponton.

Soutenu par le crochet de levage, le mât retrouve sa verticalité.

Aidé par les équipiers il vient se positionner dans le puits.

  Dernier réglage

Il est en place !

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